Le tourisme est important dans la région mais est surtout concentré dans les villes qui bordent le lac : Yverdon-les-Bains, Neuchâtel, Estavayer-le-Lac. Le tourisme lacustre est aussi développé (principalement) sur sa rive sud.
Une carte « marine » du lac de Neuchâtel est éditée par Jean de Bosset, capitaine au long cours. Elle est utile pour toute navigation, car il y a beaucoup de dangers dans ce lac. Par exemple, une colline sous-marine, au large de la pointe d’Areuse, qui remonte jusqu’à 7 mètres de la surface (nom courant : La Motte).
Si la navigation sur le lac est essentiellement touristique et plaisancière, la pêche y est encore pratiquée professionnellement, encore qu’à très petite échelle : 324 000 kg par année, essentiellement des corégones blancs (bondelle, palée) et des perches.
Le long de la rive sud, s’étend la Grande Cariçaie. Le littoral est un lieu apprécié des ornithologues pour l’observation d’espèces aquatiques (La Sauge). Mais la protection des sites naturels se heurte souvent aux impératifs économiques ou touristiques.